La
réaction de
David
(2Sa 18:19-23)
Achimaats, fils de Tsadok, dit: Laisse-moi courir, et
porter au roi la bonne nouvelle que
l’Eternel (non Joab) lui a rendu justice en le délivrant
de la main de ses ennemis. Joab lui dit: Ce n’est pas toi
qui dois porter aujourd’hui les nouvelles; tu les porteras un
autre jour, mais non aujourd’hui, puisque le fils du roi est
mort.
David avait dit :
Pour
l'amour de moi, doucement avec le jeune Absalom.
Pourquoi?
Joab connait David et craint pour pour la vie d'Achimaats
car :
(2Sa 4:8-12)
“Ils apportèrent la tête d’Isch-Boscheth
à David dans Hébron, et ils dirent au roi: Voici la
tête d’Isch-Boscheth, fils de Saül, ton ennemi, qui en
voulait à ta vie; l’Eternel venge aujourd’hui le roi
mon seigneur de Saül et de sa race. David répondit à
Récab et à Baana, son frère, fils de Rimmon
de Beéroth (ceux qui tuèrent Isch-Boscheth):
L’Eternel qui m’a délivré de tout
péril est vivant! celui qui est venu me dire: Voici, Saül
est mort, et qui croyait m’annoncer une bonne nouvelle, je
l’ai fait saisir et tuer à Tsiklag, pour lui donner le
salaire de son message; et quand des méchants ont
assassiné un homme juste dans sa maison et sur sa couche,
combien plus ne redemanderai-je pas son sang de vos mains et ne vous
exterminerai-je pas de la terre? Et David ordonna à ses gens de
les tuer; ils leur coupèrent les mains et les pieds, et les
pendirent au bord de l’étang d’Hébron. Ils
prirent ensuite la tête d’Isch-Boscheth, et
l’enterrèrent dans le sépulcre d’Abner
à Hébron.” (2Sa 4:9-12)
Et Joab dit à Cuschi: Va, et annonce au roi ce que tu as vu.
Cuschi se prosterna devant Joab, et courut. Achimaats, fils de Tsadok,
dit encore à Joab: Quoi qu’il arrive, laisse-moi courir
après Cuschi. Et Joab dit: Pourquoi veux-tu courir, mon fils? Ce
n’est pas un message qui te sera profitable. Quoi qu’il
arrive, je veux courir, reprit Achimaats.
Pourquoi?
Achimaats (Tsadok) est dévoué envers David et c'est lui
et Jonathan (Abiathar) qui avaient été
désignés pour apporter les nouvelles à David et
qui ont même risqués leurs vies pour David (cachés
dans un puit à Bachurim) (2Sa 17.16-21)
Et Joab lui dit: Cours! Achimaats courut par le chemin de la plaine, et
il devança Cuschi.
(2Sa 18:24-27)
David était assis entre les deux portes. La sentinelle alla sur
le toit de la porte vers la muraille; elle leva les yeux et regarda. Et
voici, un homme courait tout seul. La sentinelle cria, et avertit le
roi. Le roi dit: S’il est seul, il apporte des nouvelles. Et cet
homme arrivait toujours plus près. La sentinelle vit un autre
homme qui courait; elle cria au portier: Voici un homme qui court tout
seul. Le roi dit: Il apporte aussi des nouvelles.
(2Sa 18:27-30)
La sentinelle dit: La manière de courir du premier me
paraît celle d’Achimaats, fils de
Tsadok. Et le roi dit: C’est un homme de bien, et il apporte de
bonnes nouvelles.
Achimaats cria, et il dit au roi: Tout va bien! Il se prosterna devant
le roi la face contre terre, et dit:
Béni
soit l’Eternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui
levaient la main contre le roi mon seigneur! Le roi dit: Le
jeune Absalom est-il en bonne santé? Achimaats répondit:
J’ai aperçu un grand tumulte au moment où Joab
envoya le serviteur du roi (Cuschi) et moi ton serviteur; mais je ne
sais ce que c’était. Et le roi dit: Mets-toi là de
côté. Et Achimaats se tint de côté.
(2Sa 18:31-32)
Aussitôt arriva Cuschi. Et il dit: Que le roi mon seigneur
apprenne la bonne nouvelle!
Aujourd’hui
l’Eternel t’a rendu justice en te délivrant de la
main de tous ceux qui s’élevaient contre toi. Le
roi dit à Cuschi: Le jeune homme Absalom est-il en bonne
santé? Cuschi répondit: Qu’ils soient comme ce
jeune homme, les ennemis du roi mon seigneur et tous ceux qui
s’élèvent contre toi pour te faire du mal!
Une manière détournée pour annoncé
qu'Asalom est mort.
(2Sa 18:33)
Alors le roi, saisi d’émotion, monta dans la chambre
au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant: Mon fils
Absalom! mon fils, mon fils Absalom! Que ne suis-je mort à ta
place! Absalom, mon fils, mon fils!”
(2Sa 19.1-4)
“On vint dire à Joab: Voici, le roi pleure et se lamente
à cause d’Absalom. Et la victoire, ce jour-là, fut
changée en deuil pour tout le peuple, car en ce jour le peuple
entendait dire: Le roi est affligé à cause de son fils.
Ce même jour, le peuple rentra dans la ville à la
dérobée, comme l’auraient fait des gens honteux
d’avoir pris la fuite dans le combat. Le roi s’était
couvert le visage, et il criait à haute voix: Mon fils Absalom!
Absalom, mon fils, mon fils!