L'heureux troupeau #498
Chorale de la Palestine dirigé par fr. Christian Côté
L’heureux troupeau reposait sûrement, dans
un gras
pâturage;
Une brebis seule errait follement, dans la nuit dans l’orage;
Par monts par vaux exposée au danger, elle fuyait l’amour
du bon berger,
Par monts par vaux exposée au danger, elle fuyait l’amour
du bon berger.
Quatre-vingt-dix-neuf brebis sont ici; qu’importe la
centième
Mais le Berger dit: Je la veux aussi, c’est la brebis que
j’aime;
Dans le désert je veux la retrouver, et s’il le faut
mourir pour la sauver,
Dans le désert je veux la retrouver, et s’il le faut
mourir pour la sauver.
Ah! Parmi ceux qu’il laissait dans le ciel, dans le séjour
de gloire;
Nul ne connut l’amertume du fiel, que le Sauveur dut boire;
Nul ne connut tout ce qu’il a souffert, pour sa brebis
égarée au désert,
Nul ne connut tout ce qu’il a souffert, pour sa brebis
égarée au désert.
Pourquoi ce sang dont je vois des chemins, les pierres arrosées?
O mon Sauveur! Pourquoi vois-je tes mains, par les ronces
percées?
Pour ma brebis qui s’éloigne de moi, mais dont j’ai
vu la misère et l’effroi,
Pour ma brebis qui s’éloigne de moi, mais dont j’ai
vu la misère et l’effroi.
Soudain un cri sur les monts éclata, ma brebis est
trouvée;
Le chœur joyeux des anges répéta, victoire! Elle
est sauvée!
Et dans ses bras le céleste Berger, la ramenait à
l’abri du danger,
Et dans ses bras le céleste Berger, la ramenait à
l’abri du danger.
Et dans ses bras le céleste Berger, la ramenait à
l’abri du danger.