Souffrir pour la justice
#1Pi 3.14-17



Si quelqu’un, en effet, veut aimer la vie Et voir des jours heureux, Pierre nous dit de s'éloigner du mal et de faire le bien.

Les souffrances attendent ceux qui à l'exemple de Jésus font le bien.

“Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux!” (Mt 5:10)

Prenons l'exemple de Pierre de la manière qu'il se comportait  face à l'adversité:
Il annonçait l'Évangile.

La défense de Pierre devant les chefs du peuple après la guérison du boiteux de naissance à la porte la Belle:

“Tandis que Pierre et Jean parlaient au peuple, survinrent les sacrificateurs, le commandant du temple, et les sadducéens, mécontents de ce qu’ils enseignaient le peuple, et annonçaient en la personne de Jésus la résurrection des morts. Ils mirent les mains sur eux, et ils les jetèrent en prison jusqu’au lendemain; car c’était déjà le soir.” (Ac 4:1-3)

 “Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes, s’assemblèrent à Jérusalem,  avec Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, Jean, Alexandre, et tous ceux qui étaient de la race des principaux sacrificateurs. Ils firent placer au milieu d’eux Pierre et Jean, et leur demandèrent: Par quel pouvoir, ou au nom de qui avez-vous fait cela? Alors Pierre, rempli du Saint-Esprit, leur dit: Chefs du peuple, et anciens d’Israël, puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous. Jésus est La pierre rejetée par vous qui bâtissez, Et qui est devenue la principale de l’angle. Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.” (Ac 4:5-12)

Résultat:
“Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus. Pierre et Jean leur répondirent: Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. Ils leur firent de nouvelles menaces, et les relâchèrent, ne sachant comment les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé.”
(Ac 4:18-21)

Une deuxième situation:

“Quelqu’un vint leur dire: Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple. Alors le commandant partit avec les huissiers, et les conduisit sans violence, car ils avaient peur d’être lapidés par le peuple. Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea 5-27 en ces termes: 5-28 Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme! Pierre et les apôtres répondirent: Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés. Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent.” (Ac 5:25-32)

 “Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir.” (Ac 5:33)

 “Ils se rangèrent à son avis. (Gamaliel) Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.” (Ac 5:40-41)

Maintenant regardons à une autre situation que Pierre a vécu:

Le reniement:
“Le Seigneur, s’étant retourné, regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite: Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.” (Lu 22:61-62)

Quelles souffrances Pierre a-t-il préférée?

En faisant le mal, il pleura amèrement
En faisant le bien, “Les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d’avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le nom de Jésus.” (Ac 5:41)

“En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c’est une grâce devant Dieu.” (1Pi 2:20)

Une bonne conscience:

“Quand les païens, (non-sauvés)qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l’oeuvre de la loi est écrite dans leurs coeurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour.” (Ro 2:14-15)

Les Juifs:
“Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle.” (Jn 8:7)

 “Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.” (Jn 8:9)
 
Adam et sa femme:
“L’Eternel Dieu donna cet ordre à l’homme: Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras.” (Ge 2:16-17)

 “Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin.” (Ge 3:8)

“Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.” (2Co 1:12)

 Paul écrit à Timothée:
“Le but du commandement, c’est une charité venant d’un coeur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère.” (1Ti 1:5)

 “Le commandement que je t’adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c’est que, d’après elles, tu combattes le bon combat, en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi.” (1Ti 1:18-19)
 
Paul et sa conscience dans son ministère:
 
 “Paul, les regards fixés sur le sanhédrin,(Jérusalem) dit: Hommes frères, c’est en toute bonne conscience que je me suis conduit jusqu’à ce jour devant Dieu … ” (Ac 23:1)

Devant Félix:
“Je t’avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu’ils appellent une secte, croyant tout ce qui est écrit dans la loi et dans les prophètes, et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l’ont eux-mêmes, qu’il y aura une résurrection des justes et des injustes. C’est pourquoi je m’efforce d’avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.” (Ac 24:14-16)

“Car ce qui fait notre gloire, c’est ce témoignage de notre conscience, que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec sainteté et pureté devant Dieu, non point avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu.” (2Co 1:12)
 

yves st-pierre Document fait avec KompoZer