Le mur est tombé.
C'est pourquoi, vous autrefois païens dans la chair,
appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis et qui le
sont en la chair par la main de l'homme, souvenez-vous que vous
étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit
de cité en Israël, étrangers aux alliances de la
promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde. Mais
maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis
éloignés, vous avez été rapprochés
par le sang de Christ. Car il est notre paix, lui qui des deux n'en a
fait qu'un, et qui a renversé le mur de séparation,
l'inimitié, ayant anéanti par sa chair la loi des
ordonnances dans ses prescriptions, afin de créer en
lui-même avec les deux un seul homme nouveau, en
établissant la paix, et de les réconcilier, l'un et
l'autre en un seul corps, avec Dieu par la croix, en détruisant
par elle l'inimitié. Il est venu annoncer la paix à vous
qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient
près; (Ep 2. 11-17 )
Note: Si vous écoutez l'étude en Mp3 il est fortement
conseillé de visionner les diapositives qui sont liées
dans ce document.
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Calcul
du temps.
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Le mur de
l'inimitié.
Avec Christ l'inimitié a été enlevé, mais
durant les premiers temps de l'Église apostolique, il y avait
beaucoup de réticence pour les Juifs envers les paiëns qui
étaient sauvés et qui étaient dans la même
Église.
Même l'apôtre Pierre, a appris, guidé par le
St-Esprit à aller vers les paiëns qui étaient
réunis chez Corneille.
Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un Juif de
se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu m'a
appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur.
(Ac 10. 28 )
Rapellez-vous ce que la Samaritaine a dit à Jésus au
puits:
La femme samaritaine lui dit: Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu
à boire, à moi qui suis une femme samaritaine? -Les
Juifs, en effet, n'ont pas de relations avec les Samaritains. - (Jn 4.
9 )
Même si avant la croix de Christ, le peuple juif était le
peuple choisi de Dieu, il y avait de la place pour les paiëns
comme individus; pensons à quelque exemple qu'on retrouve dans
la bible et que vous connaissez très bien:
Rahab: Vous savez, leur dit-il, qu'il est défendu à un
Juif de se lier avec un étranger ou d'entrer chez lui; mais Dieu
m'a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et
impur. (Ac 10. 28 )
Ruth: Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de
retourner loin de toi! Où tu iras j'irai, où tu
demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera
mon Dieu; (Rt 1. 16 )
Naaman: Il descendit alors et se plongea sept fois dans le Jourdain,
selon la parole de l'homme de Dieu; et sa chair redevint comme la chair
d'un jeune enfant, et il fut pur. Naaman retourna vers l'homme de Dieu,
avec toute sa suite. Lorsqu'il fut arrivé, il se présenta
devant lui, et dit: Voici, je reconnais qu'il n'y a point de Dieu sur
toute la terre, si ce n'est en Israël. Et maintenant, accepte, je
te prie, un présent de la part de ton serviteur. (2R 5. 14-15 )
Jonas a été prêché aux paiëns (Ninive)
L'inimitié a été placé après la
transgression d'Adam dans le jardin:
Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta
postérité et sa postérité: celle-ci
t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. (Gen 3.
15 )
Ce que les Juifs pensaient des paiëns:
Nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre
les païens. (Ga 2. 15 )
Maintenant durant le temps de l'Église:
Il n'y a ici ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni barbare
ni Scythe, ni esclave ni libre; mais Christ est tout et en tous. (Col
3. 11 )
Il n'y a aucune différence, en effet, entre le Juif et le Grec,
puisqu'ils ont tous un même Seigneur, qui est riche pour tous
ceux qui l'invoquent. (Ro 10. 12 )
C'était prédit depuis longtemps que Dieu bénirait
les nation à travers la promesse faite à Abram:
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai
ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je
bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te
maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en
toi. (Gen 12. 2-3 )
L'apôtre Paul l'explique bien dans le livre aux Romains:
Que dirons-nous donc qu'Abraham, notre père, a obtenu selon la
chair? Si Abraham a été justifié par les oeuvres,
il a sujet de se glorifier, mais non devant Dieu. Car que dit
l'Ecriture? Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé
à justice. Or, à celui qui fait une oeuvre, le salaire
est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due;
et à celui qui ne fait point d'oeuvre, mais qui croit en celui
qui justifie l'impie, sa foi lui est imputée à justice.
De même David exprime le bonheur de l'homme à qui Dieu
impute la justice sans les oeuvres: Heureux ceux dont les
iniquités sont pardonnées, Et dont les
péchés sont couverts! Heureux l'homme à qui le
Seigneur n'impute pas son péché! Ce bonheur n'est-il que
pour les circoncis, ou est-il également pour les incirconcis?
Car nous disons que la foi fut imputée à justice à
Abraham. Comment donc lui fut-elle imputée? Etait-ce
après, ou avant sa circoncision? Il n'était pas encore
circoncis, il était incirconcis. Et il reçut le signe de
la circoncision, comme sceau de la justice qu'il avait obtenue par la
foi quand il était incirconcis, afin d'être le père
de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût
aussi imputée, et le père des circoncis, qui ne sont pas
seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi
de notre père Abraham quand il était incirconcis. (Ro 4.
1-12 )