Le règne d’Ézéchias (4)
La maladie
d’Ézéchias :
Ver.1
*En ce temps-là, Ezéchias fut malade
à la mort.
Après que Sanchérib
insulta l’Éternel Dieu et que Dieu
envoya son ange qui tua 185,000 hommes de l’armée de
l’Assyrie et que Sanchérib
leva son camp et retourna à Ninive et là, ses fils le
tuèrent pendant qu’il
était proterné devant son dieu Adrammélec.
*Le prophète Esaïe, fils d’Amots, vint
auprès de lui, et lui
dit: Ainsi parle l’Eternel: Donne tes ordres à ta maison,
car tu vas mourir, et
tu ne vivras plus.
Ver.2
*Ezéchias tourna son visage contre le mur,
et fit cette
prière à l’Eternel: O Eternel! souviens-toi que
j’ai marché devant ta face avec
fidélité et intégrité de coeur, et que
j’ai fait ce qui est bien à tes yeux! Et
Ezéchias répandit d’abondantes larmes.
*Esaïe, qui était sorti,
n’était pas encore dans la cour du
milieu, lorsque la parole de l’Eternel lui fut adressée en
ces termes:
Retourne, et dis à Ezéchias, chef de mon peuple: Ainsi
parle l’Eternel, le Dieu
de David, ton père: J’ai entendu ta prière,
j’ai vu tes larmes. Voici, je te
guérirai; le troisième jour, tu monteras à la
maison de l’Eternel. J’ajouterai
à tes jours quinze années. Je te délivrerai, toi
et cette ville, de la main du
roi d’Assyrie; je protégerai cette ville, à cause
de moi, et à cause de David,
mon serviteur.
Note : Lorsqu’on sait que
son fils fils Manassé qui va
le remplacer sur le trône des rois de Juda n’est pas encore
né, on comprend
l’affliction d’Ézéchias.
“Manassé avait douze ans lorsqu’il devint roi, et il
régna cinquante-cinq ans à Jérusalem.” (2Ro
21:1)
Ézéchias avait seulement
39 ans lorsqu’il fut malade. (25+29
(14+15) =54
“Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il
devint roi, et il régna
vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère
s’appelait Abi, fille de Zacharie.” (2Ro
18:2)
*Esaïe dit: Prenez une masse de
figues. On la prit, et on
l’appliqua sur l’ulcère. Et Ezéchias
guérit.
Ezéchias avait dit
à Esaïe: A quel signe connaîtrai-je que
l’Eternel me guérira, et que je monterai le
troisième jour à la maison de
l’Eternel? Et Esaïe dit: Voici, de la part de
l’Eternel, le signe auquel tu
connaîtras que l’Eternel accomplira la parole qu’il a
prononcée: L’ombre
avancera-t-elle de dix degrés, ou reculera-t-elle de dix
degrés? Ezéchias
répondit: C’est peu de chose que l’ombre avance de
dix degrés; mais plutôt
qu’elle recule de dix degrés. Alors Esaïe, le
prophète, invoqua l’Eternel, qui
fit reculer l’ombre de dix degrés sur les degrés
d’Achaz, où elle était
descendue.” (2Ro 20:1-11)
Voir le récit de la bataille de
Gabaon : Jos 10.12-14
“Cantique
d’Ezéchias, roi de Juda, sur sa maladie et sur son
rétablissement.
“Puis le roi Ezéchias et
les chefs dirent aux Lévites de
célébrer l’Eternel avec les paroles de David et du
prophète Asaph; et ils le célébrèrent
avec des transports de joie, et ils s’inclinèrent et se
prosternèrent.” (2Ch
29:30)
Mais l’occasion était ici
extraordinaire. Son coeur
débordait de reconnaissance et il veut que ce soient ses propres
paroles qui
montent vers l’Eternel.
Ici c’est le seul écrit
laissé par un roi de Juda depuis la
division du royaume.
Je disais: Quand mes jours sont en
repos, je dois m’en aller
Aux portes du séjour des morts. Je suis privé du reste de
mes années! Je
disais: Je ne verrai plus l’Eternel, L’Eternel, sur la
terre des vivants; Je ne
verrai plus aucun homme Parmi les habitants du monde! Ma demeure est
enlevée et
transportée loin de moi, Comme une tente de berger; Je sens le
fil de ma vie
coupé comme par un tisserand Qui me retrancherait de sa trame.
“Sachez donc que c’est moi qui suis
Dieu, Et qu’il n’y a
point de dieu près de moi; Je fais vivre et je fais mourir, Je
blesse et je
guéris, Et personne ne délivre de ma main.” (De
32:39)
Du jour à la nuit tu m’auras achevé! Je me
suis contenu
jusqu’au matin; Comme un lion, il brisait tous mes os, Du jour
à la nuit tu
m’auras achevé! Je poussais des cris comme une hirondelle
en voltigeant, Je
gémissais comme la colombe; Mes yeux s’élevaient
languissants vers le ciel: O
Eternel! je suis dans l’angoisse, secours-moi!
Que dirai-je? Il m’a
répondu, et il m’a exaucé. Je marcherai
humblement jusqu’au terme de mes années, Après
avoir été ainsi affligé.
Seigneur, c’est par tes bontés qu’on jouit de la
vie, C’est par elles que je
respire encore; Tu me rétablis, tu me rends à la vie.
Voici, mes souffrances
mêmes sont devenues mon salut; Tu as pris plaisir à
retirer mon âme de la fosse
du néant, Car tu as jeté derrière toi tous mes
péchés. Ce n’est pas le séjour
des morts qui te loue, Ce n’est pas la mort qui te
célèbre; Ceux qui sont
descendus dans la fosse n’espèrent plus en ta
fidélité. Le vivant, le vivant,
c’est celui-là qui te loue, Comme moi aujourd’hui;
Le père fait connaître à ses
enfants ta fidélité. L’Eternel m’a
sauvé! Nous ferons résonner les cordes de nos
instruments, Tous les jours de notre vie, Dans la maison de
l’Eternel.” (Esa
38:9-20)