C'est ta fête

C’est une femme merveilleuse
Que nous fêtons aujourd’hui.
Pour moi elle est tellement précieuse
Et regardez comme elle est jolie.

Entre nous tous, c’est moi la privilégiée
Puisque c’est moi qui l’ai portée.
C’est le 19 septembre 1969 que j’ai donné le jour
A ce petit poupon d’amour.

Sa grand-maman la surnommait ‘tourbillon’
Car elle ne cessait de tourner en rond
La cadette de trois filles et d’un garçon.
Elle était la protégée de Manon.

Déjà à l’âge de quatre ans,
Elle jouait à deux mains sur le piano.
Elle se retournait sur son banc
Pour savoir si nous trouvions ça beau.

Trop tôt hélas elle est partie
Pour se marier à l’âge de dix-sept ans
Et  à son tour elle a donné la vie
A six beaux enfants.

Je la considère comme une femme vertueuse
Comme un modèle à imiter.
Je la regarde et je suis heureuse.
De tout mon cœur, je l’admire avec fierté.

Dieu l’a doté de plusieurs talents
Et avez zèle, elle les fait fructifier.
Elle est à l’œuvre dès le soleil levant,
On peut dire qu’elle est débordée.

C’est une femme forte
Et en même temps si fragile
Les femmes elle enseigne et exhorte
Et en plus elle veille sur sa famille.

Le sens de l’humour ne lui fait pas défaut
C’est ce qui fait son charme.
Alors, ne lui en voulez pas trop
Si parfois sur vous elle s’acharne

Aimons-la, choyons-la
Dans nos prières appuyons-la
Elle a besoin de nous
Pour avancer dans cette vie pleine de remous.

Elle est pour moi une fille aimante
Une amie, une confidente charmante.
Ses petits coups de téléphone simplement pour dire je t’aime
Résonnent dans mon cœur encore bien plus qu’un poème.

Oui, Dieu m’a comblée d’enfants merveilleux
Et je suis fière de chacun d’eux.
Mais aujourd’hui mon cœur de maman
Veut souligner la fête de Sylvie,
La plus jeune de mes enfants.

Alors Sylvie, bonne fête
Tu connais le cœur d’une mère,
Tu n’as pas besoin de faire sa conquête
Ni de faire des efforts pour lui plaire.

Car tu sais qu’elle t’aime.

     Maman.

Reine Gaulin Septembre 2006