La délivrance

Quand de ma cage
Tu daigneras me libérer
Et que mon gage
Tu voudras bien me donner.
Comme un oiseau, vers le ciel je m’envolerai
Vers la demeure que Tu m’as préparée.

Et lorsqu’enfin en Ta présence je paraîtrai
Devant ton trône, enfin je me prosternerai
Unissant ma voix aux chœurs des anges,
C’est à genoux que je T’adorerai
Oui, je Te chanterai des louanges
Pour ce grand salut que Tu as daigné me donner.

Quand sur l’autre rive je pourrai atterrir
Dans les bras de Jésus je pourrai me blottir
Et saluer les saints qui m’ont devancé
Pour ne plus jamais les quitter.
Enfin, chez moi dans le Royaume des Cieux
Où je n’aurai plus de larme dans les yeux.

Depuis déjà quarante ans
Seigneur j’attends ton avènement
Oh ! De mes chaînes viens me dégager
Pour que je puisse fuir ce pays étranger
Où je suis retenue prisonnière
Dans cette cage de terre.

Reine Gaulin, Août 2004