-84-
La poignée de porte
Je n’avais qu’à la tourner
Et je pouvais aller et venir
Car elle n’était jamais verrouillée
De la présence de mon Père je pouvais jouir.
Quelle merveilleuse complicité
Il était toujours prêt à tout m’accorder.
Mais je devais remplir certaines conditions;
Faire Sa volonté en toutes choses,
Car Il hait la désobéissance et la rébellion.
Le jour où je désobéirais, la porte pour moi serait close
Mais volontairement j’ai désobéi
Et j’en ai écopé le prix.
J’ai tenté d’aller vers Lui
Mais impossible d’ouvrir la porte.
J’étais traité en ennemi,
Et tout ce que ça comporte.
Tout d’abord, je me suis révoltée
Puis ensuite, j’ai pleuré et je L’ai supplié.
Puis Il envoya quelqu’un sur mon chemin
Pour m’expliquer son plan divin.
Le seul moyen pour être pardonnée
C’était par la foi au sang que son fils pour moi a versé.
Avoir dans mon cœur une profonde repentance
Et être prête à Le suivre dans l’obéissance.
Depuis que j’ai reçue Son Salut,
Par Son Fils qui m’a rachetée de mes péchés,
En tout temps je peux aller à Lui par Jésus
Car la porte Il a déverrouillée.
Elle est grande ouverte pour moi,
Et pour tous ceux qui voudront répondre à Sa voix.
Reine Gaulin, Décembre 2003