La Majesté

J’en ai vu des choses en soixante cinq ans (80)
Je ne pourrais les compter, Il y en a tellement !
Les lever et les coucher du soleil,
La pluie, les orages et les arcs-en-ciel.

Ðes plaines et des vallées
Des montagnes et des forêts
Des plages argentées
Des ruisseaux, de l’herbe et des bosquets.

Des plantes et des fleurs
De mille couleurs
Qui nous enivrent de leurs odeurs
Et qui réjouissent nos cœurs.

Que penser des vagues de la mer
Guidées par la main du Tout–Puissant
De la terre suspendue dans l’atmosphère
Qui accompagne les étoiles qui brillent comme des diamants.

Chaque saison nous prépare à la moisson
Et fait l’objet de mille chansons
Quoi de plus beau que la nature
Que sa douce brise qui nous caresse avec un doux murmure.

Une création d’une grande envergure
Forme cette merveilleuse nature
Et pour tout cela nous nous réjouissons
Par des cantiques et de gros points d’exclamation.

Reine Gaulin, Mai 2006