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Le firmament
Parfois, il est d’un bleu azur Et ne revêt aucune parure
Parfois il s’orne d’œillets blancs Que caresse un soleil éblouissant
Il se marie aux courants d’eau
Et les reflets du soleil lui servent d’anneau.
Il s’étend de l’Est à l’Ouest, Du Nord au Sud
Et se perd dans l’horizon.
Il admet les oiseaux, les avions
Et l’arc-en-ciel qui sert d’interlude
Entre les orages, les grands vents
Les ouragans et le beau temps.
L’as-tu déjà vu devenir rouge comme le feu
Et se noyer dans l’océan
En laissant miroiter toutes ses couleurs sur les flots agités
Tout en faisant disparaître peu à peu
Ses reflets d’argent
Et emporter dans l’infini ses teintes orangées ?
Parfois il se charge de gros nuages gris
Et laisse échapper quelques larmes de pluie
Parfois en colère il laisse zigzaguer les éclairs
Et riposte par des coups de tonnerre,
En précipitant des torrents d’eau
Pour arroser la terre et remplir les ruisseaux
Quand la noirceur surgit
Il est habité par la lui qui éclaire la nuit
Et par des millions d’étoiles
Qui scintillent et forment une toile
Qui nous empêche de voir dans l’au-delà
Ou il n’y a que des alléluias.
En son temps comme un rouleau le firmament se déroulera
Et nous pourrons voir enfin le Dieu très-Haut
Nous entrerons enfin dans ce pays dans l’au-delà.
Ici-bas, nous sommes éblouis par la splendeur du firmament
Ce qui n’est qu’un minime reflet de tout ce qui nous attend
Reine Gaulin, Juillet 2003