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Merveilleuse délivrance
On célèbre la naissance
D’un bébé tellement attendu.
C’est un jour de réjouissances
On lui souhaite la bienvenue.
Pourtant il vient de naître
Dans un monde sans couleur
Et très tôt, il va connaître
L’angoisse et la douleur.
Ce monde n’est pas le sien
Mais, il ne peut le quitter.
Devant lui, s’ouvriront deux chemins
Son choix déterminera son éternité.
Le Ciel en échange de sa foi
En celui qui est mort pour lui sur la croix.
La mort seule pourra le libérer
De ce corps qui le retient ici prisonnier.
Nous pleurons l’être cher qui nous a quittés
Les ailes de la mort dans le Ciel l’ont transporté.
Mais c’est auprès du Seigneur qu’il s’en est allé
Ce divin Saveur qui l’a racheté.
Ô mort, merveilleuse délivrance
Le soleil levant de tout Chrétien.
Joie de l’âme, jour de réjouissances
Plus de nuit pour lui, mais l’éternel matin.
Reine Gaulin, Juillet 2006