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Les tirs de chevaux

Deux par deux.  dans l’aréna ils sont entrés,
Et allégrement ils se sont laissé diriger.
On leur a mis des œillères
Pour que par le monde ils ne se laissent pas distraire.

Leur attelage n’était qu’un fardeau léger
Il leur suffisait de se laisser mener.
On commença par ajouter du poids
Afin d’en couronner le roi.

Oui, tout était nouveau
Et avec facilité, ils tirèrent leur fardeau.
Mais, l’épreuve suivante était plus difficile
Pourtant, en les regardant, ça nous semblait facile.

Doublons le poids se dit le malin
Et ils tomberont en chemin.
Mais une fois de plus, ils ont réussi
Car ils voulaient remporter le prix.

Leurs fardeaux sont devenus tellement lourds
Que plusieurs n’ont pas pu les supporter.
Pourtant, ils les avaient supportés jusqu’à ce jour.
Mais, aujourd’hui ils ont abandonné.

Oui, avec joie je suis venue à mon Sauveur
Et Il a fait sa demeure dans mon cœur.
Avec Lui, j’ai combattu depuis des années
Et mes fardeaux Il m’a aidé à supporter.

Oui, je veux persister jusqu’à la fin
En Lui restant fermement attachée.
Et je sais qu’en marchant avec Lui main dans la main
Tous les lourds fardeaux, ensemble nous pourrons supporter.

 Reine Gaulin, Août 2004