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Les phares
Il est monté à bord de son petit bateau
Et le cœur heureux, il a quitté le port
Pour enfin voguer sur les flots
En ramant face au vent du Nord.
Tout d’abord, tout était calme et il débordait de joie
Oui, il avançait par la foi
Mais la nuit est tombée
Et le vent s’est élevé.
Autour de lui tout devient noir
Aucune lueur pour le guider.
Il ressent un profond désespoir
Il se sent tout seul sur ces flots agités.
Que va-t-il faire pour atteindre le rivage ?
Il a si peur de faire naufrage
Car il est ballotté de tous côtés
Et il voudrait tant retourner au quai.
Pourtant Son capitaine lui avait tout donné pour le guider
Les phares, las fanaux, et les bouées.
S’il avait simplement écouté,
Il ne serait pas sur le point de sombrer.
Les phares l’auraient guidé loin des récifs
Il n’avait qu’à suivre leurs signaux
Et il aurait pu bien diriger son bateau;
Mais maintenant les ténèbres le retiennent captif.
Et toi, de la mer du monde Il t’avait délivré
Pourquoi y es-tu retourné ?
Il met autour de toi des bouées,
Je t’en supplie reviens à Celui qui t’a sauvé
Reine Gaulin, Janvier 2004