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Ce n'est qu'un au revoir
Prisonnière de ce corps mortel
Ton âme sera bientôt libérée.
La mort Lui prêtera des ailes
Afin que vers le ciel elle puisse s’envoler.
Et tes œuvres la suivront
Car dans le Grand Livre elles sont inscrites sous ton nom.
Oui, la grande horloge bientôt s’arrêtera
Pour toi, le grand matin se lèvera;
Et tu jouiras d’un éternel printemps
Là où il n’y a plus de temps.
En la présence de Dieu tu entreras
Et c’est là que tu nous attendras.
Non ce n’est pas mourir
Que d’aller vers son Dieu.
Il faudrait s’en réjouir
Car c’est de poursuivre la vie dans les Cieux.
Nous ne te disons pas adieu, mais au revoir.
Car dans l’éternité nous allons nous revoir.
Un, après l’autre, nous entreprendrons ce voyage
Vers un pays où la mort ne sera plus.
Et là, nous serons réunis sur un autre rivage
Avec tous les saints qui auront cru en Jésus.
Et nous connaîtrons les doux visages
De ceux-là même que nous n’avons jamais connus.
Tes êtres chers pleurent ton départ,
Car ils manqueront ta présence,
Même s’ils ont le doux réconfort
De savoir que c’est dans le Ciel même que tu les devances.
Mais un beau jour tu nous verras tous arriver
Et nous ne serons plus jamais séparés.
De ta belle-sœur Reine
Dédié à mon beau-frère Rolland Vallières
Reine Gaulin, 10 octobre 2004