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Une grande aventure

La vie nous réserve des faits cocasses
Que je qualifierais de grande aventure.
Dans le grand oiseau nous avons pris place,
Car de notre voyage c’était la clôture.

Nous avons dû attendre au moins trois-quarts d’heure
Car la circulation aérienne était dense.
Et à notre grand bonheur,
Dans les airs, enfin notre avion s’élance.

Et on nous annonce qu’à l’aéroport nous devons retourner
Par mesure de sécurité.
Car dans le tableau de bord une lumière rouge s’est allumée.
Dans cinq minutes nous atterrirons
Car il y a un trouble dans l’avion.

Pourquoi s’en faire puisque mon Grand Pilote nous conduit.
De millions d’anges nous aideront à voler.
Et si nous nous écrasons, nous serons enfin avec Lui.
Mais à l’aéroport Il nous a posé.

Pompiers et ambulances sont là et nous escortent
Et de l’avion on ouvre la porte.
Un homme vêtu comme un scaphandrier vient l’inspecter
Et un mécanicien viendra la réparer,
Alors pourquoi donc s’inquiéter ?

L’envolée s’est ensuite bien passée, le ciel est d’un bleu azur
Nous sommes presque en retard pour transférer.
Arrivé à destination, à cause de la mauvaise température
La ville à maintes reprises nous devons survoler.

Merci pour votre patience dans votre aventure
Nous dit le pilote : Nous allons maintenant nous poser.
Nous sommes en retard, ça c’est sûr,
Et en autobus à toute vitesse nous sommes transportés.

Dans un petit jet nous sommes embarqués
Et il ne prend pas de temps pour décoller.
Une heure en retard, nous atterrirons
En disant : ‘Merci mon Dieu  pour votre protection.’

Nous sommes enfin arrivés
Et nos bagages nous allons récupérer.
Mais c’est en vain que nous regardons les valises passer
Mais les nôtres sont égarées.

Une demi-heure en file et tout sera réglé;
Et le lendemain elles nous seront livrées.
L’auto ? Il nous faut la chercher
Et après avoir tournés en rond nous avons enfin dîné et soupé.

A travers tout cela, Dieu m’a donné la sérénité
De tout accepter sans craindre ni murmurer,
Car je savais au fond de moi
Que mon Dieu veille sans cesse sur moi.

Reine Gaulin, Novembre 2004