fleurs_haut
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Il vient sonder mon coeur

Tout comme un ciel qui est parfois tout gris
Mon cœur est parfois rempli de tristesse.
Goutte à goutte, il laisse libre cours à sa détresse
Tout comme les nuées qui laissent déborder la pluie.

Cet épais brouillard
Qui m’empêche de voir le bleu du ciel
M’empêche de poser mes regards
Sur Celui qui peut faire paraître l’arc-en-ciel.

Comme un oiseau blessé
Qui ne peut déployer ses ailes,
Il m’est impossible de m’envoler
Jusque sur les rives éternelles.

Les jours d’épreuves et de douleur
Sont là pour sonder mon cœur.
Et ensuite, lorsque mon ciel redevient bleu
Je ne peux m’empêcher de rendre gloire à Dieu.

Il a soufflé un vent de réconfort
Pour sécher mes pleurs.
Tout cela vaut bien plus que les mines d’or
Si j’accepte les peines comme un parfum de fleurs.

Reine Gaulin, Avril 2005