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Les langages des animaux

Ayant souvent énuméré les merveilles que Dieu as créées
J’ai omis de décrire certains bruits, Pourtant ils sont tellement variés;
Des sons presque inaudibles,  ou des sons qui nous font sursauter.
Ceux qui sont doux à l’oreille et ceux qui nous font exploser.
Mais  ma plus grande attente, C’est d’entendre  la trompette sonner
Quand mon Sauveur viendra me chercher.

Je suis particulièrement attirée par les chants des oiseaux
J’aime les gazouillements des tout petits,
Qui requièrent leur nourriture.
Les tourterelles  qui roucoulent,
Tandis que d’autres chantent en sopranos.
Les oiseaux les plus habiles chantent comme des tyroliens.
Il est facile de les remarquer, je ne pourrais les imiter  ça c’est sûr !
Mais leurs chants me réjouissent et me font du bien.

Même avant le levé du soleil on entend un concert d’oiseaux,
Ils sont si charmants et réjouissent nos cœurs.
A la campagne, ne tenant même  pas compte de l’heure,
Dès l’aurore le coq d’une voix rauque nous réveille avec son cocorico.
La canne appelle ses cannetons avec ses kack kack,
Ils répondent par un coincoin en se badinant au bord du lac.

Le chant de la corneille est perçant et pas très beau
Elle ne s’en fait pas, et elle s’égosille, perchée sur un arbre très haut.
Que penses-tu du chant du wawaron et de la cigale 
Qui forment un duo?
On les entend chanter jour et nuit dans les marécages des pays chauds;
Et c’est en vain que le perroquet  tente d’imiter leur charmant duo;
Car tout ce qu’on lui a appris c’est de dire Allo !

Que dire des oies, de la cigogne et du hibou
Qui ont des sons particuliers
Je pense à la pie qui crie et feint d’être blessée pour protéger son nid.
A l’hirondelle qui mugit et vole très bas pour nous éloigner de ses petits
Semblable aux carouges qui s’annoncent en essayant de nous attaquer.
A l’automne les attroupements d’outardes  annoncent leur migration
Et le printemps on les entend revenir vers nous pour  quelques saisons.
 
Je m’amuse en écoutant le chat ronronner et ainsi que son  miaou.
Et le chien qui nous accueille par un wouf wouf
 Et parfois en grognant
On peut entendre au loin des meutes de coyotes et de loups
Qui pourraient même effrayer le chasseur le plus prudent.
Qui pourchasse un pauvre animal blessé  qui ne peut se  tenir debout.

Je ne peux m’empêcher de remarquer le grognement du cochon
Qui s’empresse de se rouler dans la boue, et c’est un gros grognon.
Les vaches broutent, dans l’herbe des champs 
Et le bœuf aime se  faire entendre par son beu-eu-glement..
Les hennissements du cheval, et les bêlements de la brebis
Attirent encore plus mon attention, que les poussins qui font peu de bruit.

Comment pourrais-je en plus énumérer
Tous les bruits des animaux de la jungle et de la forêt,
Je suis certaine qu’ils sont tous parfaits.
Je ne voudrais certainement pas oublier Les cris des baleines, 
Des dauphins, et des goélands
Qui aiment suivre les bateaux; ainsi que flotter et nager dans les océans.

On pourrait en parler encore et encore
Ils sont trop nombreux pour tous les connaître.
Chacun d’eux est en mouvement dès l’aurore
Sous l’œil de Dieu qui les a fait naître.
Des sons de toutes sortes Il a créés
Encore beaucoup plus que ceux énumérés.

Nous pourrions tenter de les imiter
Mais c’est Dieu seul qui en a créé les diversités.
Nous pourrions essayer de défricher leurs langages
Même si nous ne  reconnaissons pas leurs bavardages,
Le fait  qu’ils se comprennent entre eux
Est-ce qui est le plus merveilleux.

Comme c’est réjouissant  de pouvoir nous attarder pour décrire
Toutes les splendeurs des sons qui se prêtent à nos oreilles
Les voix  humaines, dans chacun de leurs dialectes
La voix d’un nouveau né ou d’un bébé qui pouffe de rire,
Oh ! Quelles joies, ce sont tous  des merveilles
Des choses précieuses qui nous tiennent en alerte.
 
Rendons gloire à Dieu pour le don de l’ouïe
Et pour tous ces sons qui égaient nos vies.

Reine Gaulin, Octobre 2020